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Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

Attaché à sa mission première qu’est la constitution d’une collection d’art contemporain, le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA a rassemblé au cours de ces quarante dernières années un patrimoine vivant et représentatif des formes et expressions contemporaines les plus variées (peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation) et conserve aujourd’hui plus de 1500 œuvres d’artistes de renom mais aussi de jeunes talents prometteurs. Chaque année, grâce à la complicité de centaines de partenaires, 50% de ces œuvres d’art circulent dans divers lieux (médiathèques, établissements scolaires, monuments patrimoniaux…), aussi bien urbains que ruraux.

Les priorités du Frac l’engagent à agir au plus près des artistes et de leurs œuvres (par le biais d’acquisitions, de résidences, et d’aides à la production) ; et pour les publics en direction des scolaires et des établissements supérieurs, du champ social ou de publics éloignés de l’art et de la culture, sous des formes innovantes : ateliers, rencontres, plateforme numérique pour concevoir des expositions virtuelles, web-documentaires, mais aussi des éditions pour durer au-delà de l’actualité.

Depuis 2019, le Frac est installé à la MÉCA dans de nouveaux espaces répartis sur près de 4 600 m² en salle d’expositions, réserves et salles dévolues à l’expérimentation d’actions avec les artistes, les professionnels et les publics. Sans oublier une nouvelle manière pour les visiteurs d’avoir accès aux expositions à la MÉCA en s’acquittant d’une contribution libre (2€ min), une forme de tarification participative et solidaire.

Otobong Nkanga, “There’s Only So Much a Neck Can Carry”, 2011-2012 © Otobong Nkanga - Crédit photographique : Jean-Christophe Garcia / Collection du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA.
Otobong Nkanga, “There’s Only So Much a Neck Can Carry”, 2011-2012 © Otobong Nkanga – Crédit photographique : Jean-Christophe Garcia / Collection du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA.

La collection du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, emblématique de l’art contemporain de ces quarante dernières années, regroupe des pratiques aussi diverses que la peinture, le dessin, la sculpture, la photographie, l’installation, la vidéo, le son… Ce fonds s’est constitué en 1983 autour d’un ensemble photographique remarquable « rejouant » une histoire de la photographie du XXe siècle. Depuis quelques années, la collection s’est progressivement ouverte à de nouveaux horizons, avec l’acquisition d’œuvres d’artistes originaires d’Afrique ou du Moyen-Orient, trop peu présents dans les collections publiques françaises, et porte une attention renforcée aux artistes femmes.

Claire Jacquet - Photo : DR
Claire Jacquet – Photo : DR

Portes d’entrée et points d’équilibre

« En cette année anniversaire, le Frac MÉCA s’ouvre à de « nouvelles fenêtres » à travers de nouvelles expositions, acquisitions, modalités d’éveil à l’art, à la MÉCA et ailleurs. Cette multiplicité de « portes d’entrée » est intrinsèque à notre fonctionnement, car la collection du Frac s’enrichissant, notre action ne cesse de s’amplifier au gré d’une collection polyphonique et transgénérationnelle.

Plus que de coutume, le Frac fonctionne comme un trait d’union entre les créateurs et les populations pour rapprocher ce qui ne dialogue pas encore, parce que les situations de proximité n’ont pas encore été créées.

Les artistes sont les meilleurs alliés pour accompagner ce programme et interviennent tout au long de l’année, à l’occasion d’expositions, de résidences, de projets de médiation, de conférences ou de rencontres. Si l’heure est à la fête autour de cet anniversaire, c’est également le temps de tous les questionnements, des sujets les plus brûlants aux plus silencieux, en veillant à ne pas écarter ceux qui se tiennent plus à distance des grandes tendances du moment, à savoir les questions écologiques, la représentation des minorités ou les enjeux liés aux genres – véritables « lames de fond » de notre époque que nous considérons par ailleurs très attentivement. »

— Claire Jacquet, Directrice du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

Claire Jacquet est directrice du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA depuis 2007. Elle a d’abord travaillé au Centre national de la photographie puis au Jeu de paume (Paris), en tant que chargée d’édition et commissaire d’exposition. Également critique d’art, elle cofonde la revue Trouble en 2001 : elle est à l’origine de la collection “Fiction à l’œuvre” à la croisée de la littérature et de l’art contemporain ( depuis 2009).

exposition dans les murs

Parler avec elles

la MÉCA - 5 parvis corto maltese

Claude RUTAULT, dé-finition/méthode 389, "TRANSIT, thème 65", 1983, Actualisation au Musée Picasso, 2019. Crédit photographique : Claire Dorn
Claude RUTAULT, dé-finition/méthode 389, "TRANSIT, thème 65", 1983, Actualisation au Musée Picasso, 2019. Crédit photographique : Claire Dorn
14.10.23
03.03.24

Durant l’automne-hiver 2023-2024, le Frac MÉCA accueille "Parler avec elles", une exposition conçue par l’artiste Émilie Parendeau qui réunit une cinquantaine d’œuvres, dont une quarantaine provenant de la collection du Frac, un ensemble de peintures de Claude Rutault, en même temps qu’elle accueille des propositions créées spécifiquement pour l’occasion par Florence Jung, Delphine Reist, et Davide-Christelle Sanvee.

Le projet imaginé par Émilie Parendeau s’intéresse aux processus de fabrication de l’oeuvre d’art et souhaite attirer notre attention sur le travail inhérent à son exposition.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre du 40e anniversaire du Frac MÉCA, et d’une coécriture de projets variés
consacrée à la « Fabrique de l’art » et initiée par le Frac, à Bordeaux et en région. Des projets qui s‘intéressent aux fondements de la création, du côté du « faire », des savoirs faire et de la transmission.

L’exposition bénéficie du soutien de Pro Helvetia, du FAB – Festival International des Arts de Bordeaux Métropole ainsi que du Centre Culturel Suisse. On Tour pour le cofinancement des projets de Florence Jung, Delphine Reist et Davide- Christelle Sanvee.

— Exposition conçue par Emilie Parendeau

exposition hors les murs - lieux patrimoniaux

Fabriquer l’art? Le laboratoires d’expériences

45 allées Robert Boulin, 33500 Libourne

Dove ALLOUCHE, "Pétrographie_9", 2014, Collection Frac MÉCA © Dove Allouche. Crédit photo : Jean-Christophe Garcia
Dove ALLOUCHE, "Pétrographie_9", 2014, Collection Frac MÉCA © Dove Allouche. Crédit photo : Jean-Christophe Garcia
27.01.24
24.03.24

Le musée des Beaux-Arts et l’École d’Art plastique de Libourne unissent désormais leurs forces au sein d’un «Pôle Arts visuels» qui proposera régulièrement au public des projets inédits où se mêleront théorie sur l’art et pratique artistique.  

Pour ce premier projet, les deux établissements sont à l’écoute de leurs publics respectifs et ont choisi de mettre en avant les questions fréquemment posées par les visiteurs du musée et les usagers de l’école sur le métier d’artiste et la nature des œuvres d’art (Comment devient-on artiste ? Une œuvre se définit-elle par sa prouesse technique ou l’émotion esthétique qu’elle procure ? Quelle est la place d’une copie par rapport à l’original ? Comment l’artiste sait-il que son œuvre est terminée ? L’œuvre est-elle un objet fini ou une démarche artistique ? etc.).  

Pour mettre ces questions en perspective et tenter d’apporter des éléments de réflexion, le musée des Beaux-Arts et l’École d’Arts plastiques ont un partenaire d’exception : le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA dans le cadre de son programme régional «La Fabrique de l’art». Ainsi, ces interrogations soulevées par le public sont illustrées par la présentation d’œuvres classiques (issues des collections du musée) et contemporaines (issues de la collection du Frac), et sont associées à des ateliers participatifs conçus par les professeurs de l’École d’arts plastiques et les médiateurs culturels du musée. Les visiteurs pourront y prendre part librement ou encadrés par ces derniers, afin d’exprimer – et d’expérimenter ! – leurs points de vue sur ces questions : un format collaboratif inédit grâce auquel chacun pourra laisser une petite trace de son passage…  

— Caroline Fillon, directrice du musée des Beaux-Arts
Acquisition récente
Publication récente

Le Grand feu (Joyeux A), 2019-2020

Le Grand feu (Joyeux A), 2019-2020,
Porcelaine et recueil de textes, sur un socle de 45 x 300 x 150 cm,
Œuvre unique ;

Le Grand feu (Joyeux A) est une oeuvre composée de 26 gâteaux d’anniversaire en porcelaine, accompagnée d’une édition de 28 textes. Pour cette série, l’artiste s’est inspirée d’anciennes photographies prises lors de ses différents anniversaires, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte, afin de recréer les pâtisseries qui ont servi à planter autant de bougies que d’années à célébrer. Coline Gaulot ne donne pas dans le trompe-l’oeil : elle a fixé ses gâteaux, non pas dans le marbre mais dans le temps et la porcelaine couleur neige (comme une page blanche qui resterait à écrire pour chacun), les transformant en oeuvres commémoratives.

Le Grand feu (Joyeux A), 2019-2020 Porcelaine et recueil de textes, sur un socle de 45 x 300 x 150 cm OEuvre unique
Le Grand feu (Joyeux A), 2019-2020 Porcelaine et recueil de textes, sur un socle de 45 x 300 x 150 cm OEuvre unique

Le Grand feu (Joyeux A) est une oeuvre composée de 26 gâteaux d’anniversaire en porcelaine, accompagnée d’une édition de 28 textes. Pour cette série, l’artiste s’est inspirée d’anciennes photographies prises lors de ses différents anniversaires, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte, afin de recréer les pâtisseries qui ont servi à planter autant de bougies que d’années à célébrer. L’ensemble montre des gâteaux, plutôt « maison » lorsqu’ils étaient faits par sa mère, ou achetés dans des pâtisseries par son père ; il dévoile aussi des années à double anniversaire lorsque ses parents se sont séparés et qu’elle était amenée à le fêter chez l’un puis chez l’autre. Certaines années, lorsque l’artiste n’a pas retrouvé de photographie pour se remémorer ce moment, elle a choisi de matérialiser ce manque par une page blanche au sein du recueil. Autour de cet objet du « gâteau d’anniversaire », autant que l’acte de fête qui l’entoure, Coline Gaulot cherche à rendre compte d’une histoire,intime et de ses échos, et à cristalliser les souvenirs, personnels de chacun à travers les siens. C’est pour cette raison que Coline Gaulot attache de l’importance au « Kairos », un concept remontant à la Grèce antique, qui envisage le temps, non pas de manière chronologique, mais comme marqué par des instants décisifs, les moments d’effervescence et de joie. Les textes que l’artiste a écrits en lien avec ses sculptures retracent des souvenirs de vie familiale, amicale et amoureuse. Ils sèment le trouble entre réalité et fiction et questionnent la place des récits personnels dans une Histoire plus vaste – comment ces instants ordinaires ont paradoxalement une dimension si forte. Coline Gaulot ne donne pas dans le trompe-l’oeil : elle a fixé ses gâteaux, non pas dans le marbre mais dans le temps et la porcelaine couleur neige (comme une page blanche qui resterait à écrire pour chacun), les transformant en oeuvres commémoratives. Le blanc est le résultat du temps qui passe, les couleurs s’effaçant au fil des années. L’artiste décrit Le Grand feu (Joyeux A) comme un « récit universel », offrant à chacun l’opportunité de se replonger dans sa propre histoire. Les gâteaux deviennent ainsi des objets d’une réflexion collective autour de l’enfance et du souvenir du temps qui passe.

Publication récente

Vivantes ! Réflexions (critiques) sur les femmes dans l’art et son histoire

Coédition : Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
et Actes Sud
160 pages

Le livre Vivantes ! Réflexions (critiques) sur les femmes dans l’art et son histoire" est le prolongement d’une série d’expositions organisée à l’initiative du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA qui a souhaité interroger la présence des artistes femmes au sein de sa collection d’art contemporain et s’intéresser plus largement à la place autant qu’à la représentation des femmes dans l’art et son histoire.

Couverture de l'ouvrage "Vivantes ! Réflexions (critiques) sur les femmes dans l’art et son histoire"
Couverture de l'ouvrage "Vivantes ! Réflexions (critiques) sur les femmes dans l’art et son histoire"

Le livre Vivantes ! Réflexions (critiques) sur les femmes dans l’art et son histoire" est le prolongement d’une série d’expositions organisée à l’initiative du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA qui a souhaité interroger la présence des artistes femmes au sein de sa collection d’art contemporain et s’intéresser plus largement à la place autant qu’à la représentation des femmes dans l’art et son histoire.

De la Vénus de Brassempouy à la collection du Frac MÉCA, de Louise Bourgeois à Joséphine Baker, des « mauvaises filles » à Nancy Cunard, ou encore des amazones à Rosa Bonheur, Vivantes ! rassemble des enquêtes, des expériences et des réflexions de personnalités venues d’horizons différents : historienne de l’art, conteuse, paléontologue, critique d’art, artiste, commissaire, etc. La multiplicité des points de vue, autour d’un engagement commun, fait la richesse et la singularité de cet ouvrage.
Au fil des pages, un état des lieux se dessine pointant le chemin parcouru et celui qu’il reste à faire pour atteindre une coexistence des femmes et des hommes plus juste et plus représentative dans le domaine de la création.
Comme le souligne la critique d’art Sonia Recasens dans son analyse de la collection du Frac à travers le prisme d’une approche féministe : « Parce que la prise de conscience est collective et globale, il est enfin possible de changer les lignes dans le monde de l’art. Gardons le cap ! »

Avec les contributions et les participations de Marie-Laure Bernadac, commissaire et autrice ; Véronique Blanchard, historienne ; Valentine Boé, commissaire ; Nicolas Boone, artiste ; Marie Canet, essayiste et critique d’art ; Vanessa Desclaux, responsable du Pôle des attentions du Frac MÉCA ; Valérie Féruglio, préhistorienne ; Caroline Fillon, conservatrice du musée des Beaux-Arts de Libourne ; Sarah Frioux Salgas, commissaire ; Agnès Geoffray, artiste ; Lise Guéhenneux, historienne de l’art ; Caroline Hancock, critique ; Claire Jacquet, directrice du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA ; Jacques Jaubert, préhistorien et archéologue ; Isabelle Loubère, conteuse et autrice ; Clovis Maillet, artiste et historien médiéviste ; Camille Paulhan, historienne de l’art et critique ; Sonia Recasens, historienne de l’art et critique ; Karen Tanguy, responsable de la collection du Frac MÉCA.

Comité technique d'achat

Claire Jacquet
Directrice du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
Caroline Hancock
Commissaire d’exposition, critique d’art, éditrice et traductrice
Frédéric Legros
Directeur du Palais idéal du Facteur cheval
Aurélien Mole
Artiste
Christine Barthe
Responsable des collections photographiques au Musée du Quai Branly

Administration

Bernard de Montferrand
Président
Claire Jacquet
Directrice

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5, Parvis Corto Maltese
33 800 Bordeaux

contact@frac-meca.fr
T. +33 (0)5 56 24 71 36

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