24 juillet 2023

Tour de France des Frac : FRAC Alsace

FRAC Alsace © Crédits photo : Jean-Baptiste Dorner
FRAC Alsace © Crédits photo : Jean-Baptiste Dorner

Riche de plus de 1 000 œuvres représentant plus de 600 artistes, et portant un regard sur la scène régionale et transfrontalière, la collection du FRAC Alsace se poursuit depuis 2018 autour du projet artistique Nature(s), qui considère l’œuvre et la collection comme un objet à la fois vivant et systémique. Ce projet propose d’élargir par une approche biophile les axes thématiques tels que le territoire, le paysage, le corps, la narration et le langage, dévoilant des questions sociétales et politiques.

Sur son territoire, le FRAC Alsace co-construit avec des partenaires issus de secteurs variés, de nouveaux projets, des résidences d’artistes ou des expositions à partir de sa propre collection. Créant des ponts entre les différents acteurs impliqués, il s’agit, au-delà de l’œuvre, de faire découvrir les coulisses de la collection, son contexte de création et de faire connaître les enjeux artistiques ou techniques liés à la présentation des œuvres.

Les temps forts de 2023

FRAC40 – Sur les sentiers d’une collection
Sélestat et environs

FRAC40 - Sur les sentiers d'une collection
FRAC40 – Sur les sentiers d’une collection

Avec Guillaume Barborini, Guillaume Barth, Godwin Hoffmann, Jochen Kitzbihler, Mischa Leinkauf, Steiner & Lenzlinger, Low Profile, Gavillet & Rust, Erik Samakh, Sarkis, Scenocosme, Florian Tiedje, Studer/ Van Den Berg, Marie Voignier, Herman De Vries, Lois Weinberger, Petra Werle, Kubach-Wilmsen.

Le FRAC Alsace souffle sa 40e bougie !
Sur les sentiers d’une collection

DE JUIN A OCTOBRE 2023

« On me reprocha de ne pas avoir prévu de bâtiments pour les abriter. Mais je savais que ces œuvres d’art seraient vivantes et qu’elles seraient assez fortes pour trouver naturellement des toits pour les abriter. »

Jack Lang, Ministre de la Culture de 1981 à 1986 est à l’origine de la création des Fonds Régionaux d’Art Contemporain en France en 1982/83 (cité d’après Claude Mollard « Fracas autour des Frac. Il y a quarante ans… », Le Journal des Arts n°569 du 11 juin 2021.)

A l’occasion des 40 ans des Fonds Régionaux d’Art Contemporain, le FRAC Alsace s’est inspiré de cette citation de Jack Lang – autrement dit, de celui qui a lancé l’idée des FRAC – en entreprenant de sortir littéralement de l’espace muséal pour faire dialoguer des œuvres de notre collection avec des lieux, sélectionnés, de notre environnement. 19 œuvres sont installées dans un rayon de 15 km autour du FRAC Alsace à Sélestat, dans des lieux patrimoniaux ou de la vie quotidienne (piscine, boulangerie, médiathèque…), dans l’espace publique ou dans la nature. Il s’agit d’une invitation à la promenade, à pied ou à vélo, à la (re)découverte de ces lieux et des œuvres qui y sont liées ; une sculpture en mie en pain, une création sonore interactive, des flûtes solaires, des drapeaux, des lettrages ou encore des pots accueillant une végétation spontanée… Si chaque œuvre est autonome, elle nous laisse en prendre conscience autrement, en dialogue avec son lieu de présentation…

Photographie extraite du Compte rendu photographique de la sortie des Naturalistes en lutte sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes le 8 mai 2016. (À la recherche de nouvelles stations de flûteaux nageant et suivi floristique de la mare 107 rouverte en 2015) FNAC 2020 © Bruno Serralongue
Photographie extraite du Compte rendu photographique de la sortie des Naturalistes en lutte sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes le 8 mai 2016. (À la recherche de nouvelles stations de flûteaux nageant et suivi floristique de la mare 107 rouverte en 2015) FNAC 2020 © Bruno Serralongue

Exposition Sur les bords du monde : férales, fières & farouches

Du 1er juillet au 19 novembre 2023
Commissariat : Felizitas Diering et François Génot

Avec Guillaume Barth, Lara Almarcegui, François Génot, Claudie Hunzinger, Sandra Knecht, Daniel Steegmann Mangrané, Myriam Mihindou, Bruno Serralongue, Lois Weinberger, Steiner & Lenzlinger, Nicolas Daubanes, Denicolai & Provoost, Guillaume Greff, Feral Practice, Suzanne Husky, Jochen Lempert, Katrin Gattinger & Anna Guilló.

Nous qualifions de féral une espèce domestique animale retournée à l’état sauvage. Plus récemment naturalistes, chercheurs·ses et penseurs·ses ont étendu la notion de féralité, ce synonyme de réensauvagement, aux écosystèmes, aux milieux et aux sociétés afin de questionner et de défendre leurs capacités à s’émanciper de l’emprise et de l’exploitation humaine.

Sur les bords du monde se trouvent des lignes de partages et de rencontres, d’alliances et d’apprentissages. S’y rendre attentif, c’est ouvrir d’autres voies afin d’accueillir et de prendre soin des vivants, d’envisager une place singulière à l’expression du sauvage parmi les multiples vies qui peuplent la Terre.

C’est ainsi que des artistes habitent notre monde fragile. Elles.ils élaborent des pratiques sensibles proches des lisières, s’engagent au quotidien par leur manière de prendre la mesure de leur territoire et d’entretenir des relations particulières avec les expressions de la nature en présence.

Cette exposition expérimentale et sensorielle imagine comment le principe de féralité peut faire école. Apprendre de la friche pour faire société en célébrant les vivants. Laisser en jachère ou mettre en partage les milieux moins visibles. Élaborer d’autres formes de langages et d’échanges par l’expérience.

Une invitation à traduire le langage des oiseaux, à pister le retour du loup pour « être » forêt, à apprendre du castor la restauration des cours d’eau, à découvrir la force du collectif pour défendre des milieux en danger, à voir les animaux des villes en acteurs de premiers choix, à lire le monde végétal, à accueillir les semences vagabondes, à activer nos sens, à méditer ou à fabriquer des alternatives.

Des pistes possibles à emprunter pour les artistes et les citoyen.nes qui ne voudraient pas céder à l’effondrement et continuer à apprendre à fabriquer des mondes, à envisager nos vies comme férales, fières et farouches.

Le jardin du FRAC Alsace : Schatz & Jardin

Schatz & Jardin © Crédits photo : Jean-Baptiste Dorner
Schatz & Jardin © Crédits photo : Jean-Baptiste Dorner

Schatz & Jardin est le nouveau jardin créé par le duo d’artistes suisse Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger pour le FRAC Alsace. Il a été inauguré le 26 juin 2021 et habitera les lieux pendant 10 ans.

Dans le sol de ce jardin, repose un trésor préservant un secret collectif pour les 10 années à venir. En janvier 2021, les habitants de la ville de Sélestat, les amis et connaissances du FRAC Alsace et du duo d’artistes Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger, ont été invités à prendre part à la constitution d’un trésor collectif. Une manière inhabituelle de souhaiter la bonne année, en pleine pandémie et confinement, un geste d’ouverture en des temps où tout était fermé et les gens retranchés entre leurs quatre murs. L’appel à participation interpelait : Nous confieras-tu un trésor pour notre collection ? Les artistes demandaient : Que se passera-t-il dans 10 ans ? Qu’est-ce qui t’importe maintenant ? Qu’est-ce qui te tient à cœur ? Ton trésor est-il matériel ou spirituel ? Que feront le sol et ses créatures de ce trésor ? Que vaudra-t-il dans 10 ans ? Un secret peut-il mûrir ?

Dans les semaines qui suivirent, 275 trésors furent réceptionnés par le FRAC, en provenance de France, d’Allemagne et de Suisse, mais aussi d’Australie, de Russie, des États-Unis et du Japon. Le contenu de ces paquets consciencieusement emballés reste secret.

Pour le projet Schatz & Jardin, les artistes ont travaillé les volumes du jardin, modelant un paysage de collines et de points d’eau, afin de créer des zones d’ombre et d’humidité. C’est un jardin qui offre aux plantes, aux insectes, aux animaux et aux humains un abri, un biotope, refuge pour une diversité d’organismes. Des chemins ont été dessinés et un système de récupération de l’eau de la rivière installé. Gravier, sable, pierre, marne, humus, fumier, fourrage, glaise, souche, branchages et compost sont autant de terreaux propices au développement d’une grande variété de plantes et de micro-organismes. Notre trésor, c’est le sol ; il constitue la base de toute croissance et de toute vie qui s’y développe.

Enfin, en avril et mai 2021, des arbustes, des arbres, aussi bien des plantes cultivées que des plantes sauvages glanées ont été semées par les artistes dans des friches des environs. Des plantes-hôtes pour les insectes, des plantes médicinales et des plantes grimpantes ont été semées et repiquées. Le connu et l’inconnu, le grand et l’infiniment petit. Les artistes ont partagé avec le FRAC leur précieuse collection de semences cultivées par leurs soins et les habitants de Sélestat ont apporté des plantes de leur propre jardin. Désormais, le jardin va déployer sa propre dynamique. Plus rien ne sera taillé, aucune plante ne sera arrachée. Le facteur temps peut jouer en toute liberté.

Le jardin n’est pas un refuge seulement pour les plantes et animaux, mais aussi pour les humains, un lieu pour observer, découvrir, apprendre, un petit paradis caché. Des sièges invitent à se reposer, des fruits comestibles peuvent être grignotés, un abri protège de la pluie et une statue de perception des sens en forme de globe terrestre nous permet de faire l’expérience de notre propre résonance. Cachés sous des branches, nous pouvons être allongés dans une mystérieuse grotte ou bien aller à quatre pattes à travers un tunnel vers le pays des merveilles.

Laissons-nous surprendre par la transformation opérée pendant ces dix années sur le jardin, le trésor et nous tous. Les hommes ne le savent pas, eux aussi sont des oiseaux !

Depuis 1997, Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger réalisent ensemble d’extraordinaires installations végétales pour des lieux spécifiques. Prenant le parti de la conservation des espèces par leur mélange et cohabitation plutôt que la monoculture, ils créent des contrées luxuriantes où d’imprévisibles coexistences et des symbioses poétiques se mettent progressivement en place. Entre hasard, plaisir du jeu, stratégies animistes et alchimistes, les artistes provoquent des interactions systémiques et invitent à prendre au sérieux la beauté issue du foisonnement et de la diversité naturelle. Ils appellent à observer l’étrange laboratoire du vivant et à s’interroger sur les représentations de la fertilité et de la croissance.

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Image / Son / Montage : Aleksey Shchigalev – https://shchigalev.art/
Elmar Trenkwalder, WVZ 284, 2015, Sculpture, Hauteur : 5 m © Elmar Trenkwalder. Crédits photo : Jean-Baptiste Dorner
Elmar Trenkwalder, WVZ 284, 2015, Sculpture, Hauteur : 5 m © Elmar Trenkwalder. Crédits photo : Jean-Baptiste Dorner

Une oeuvre dans le jardin du FRAC : WVZ 284

Dans le souci de parfaire l’identité du lieu en tant que vignoble, et en prolongeant la tradition d’orner l’accès d’un domaine par un portail sans grille ni clôture, le Comité Technique d’Achat du FRAC Alsace a commandé en 2010 au sculpteur autrichien Elmar Trenkwalder une étude pour une sculpture spécialement conçue pour l’entrée du Clos du FRAC, le long de l’Ill et visible depuis la ville.

En décembre 2010, Elmar Trenkwalder a remis au FRAC Alsace une étude constituée d’un ensemble de quatre dessins et de deux maquettes, inventoriés dans la collection du FRAC.

Ces éléments sont la base à partir de laquelle le Frac a passé commande définitive de la sculpture, en 2013.

Cette procédure de commande relève de l’initiative spécifique des instances de gouvernance de l’Agence Culturelle d’Alsace, soutenus par la Région Alsace et la DRAC Alsace / Ministère de la Culture et de la Communication, avec le concours de la Ville de Sélestat.

UN PORTAIL EN DIALOGUE AVEC LE PAYSAGE
Elmar Trenkwalder est réputé pour son usage à la fois singulier et ambitieux de la céramique. Sur la base d’un univers de formes organiques en prolifération, il a conçu pour le Clos du FRAC un portail monumental de 5 mètres de hauteur, à deux pilastres et sans grille.

Cette oeuvre intitulée WVZ 284 est la première pièce en céramique qu’il ait conçue pour l’extérieur. Elle se révèle différemment selon la face que l’on regarde : à l’extérieur côté ville, un motif de cannelures verticales prolonge le style architectural rigoriste du bâtiment ; à l’intérieur côté jardin, le dessin sinueux de rameaux végétaux entrelacés, tels ceux d’une liane ou d’une plante grimpante, répond à la nature des ceps de vigne. WVZ 284 entre ainsi parfaitement en dialogue avec le paysage, dont il pourrait sembler être une émanation fantastique.

RÉALISATION ET INSTALLATION
WVZ 284 est un formidable défi artistique et technique. Elle est composée de 31 éléments indépendants, montés sur une structure métallique interne de soutien, elle-même prise dans une fondation en béton coulée dans le sol. La réalisation, menée dans l’atelier de l’artiste à Innsbruck (Autriche), a pu se faire grâce aux conseils de la Manufacture de Sèvres. Chaque élément a été modelé à la main, puis cuit à des températures atteignant les 1 200 degrés et en plusieurs paliers de cuisson, ce qui lui confère une dureté équivalente à celle de la pierre.

L’oeuvre a ensuite été montée et assemblée sur place, dans le jardin du FRAC, en juin 2015.
L’installation s’est décomposée en 3 phases : réalisation des fondations et du socle en béton, installation de l’ossature métallique interne et pose de la sculpture en elle-même. La fondation et la structure métallique ont été confiées à des prestataires de la région de Sélestat. L’installation a été réalisée par l’artiste, accompagné par des entreprises alsaciennes
pour la réalisation de la fondation et de la structure métallique, ainsi que pour le levage et la maîtrise d’ouvrage.

Donnant accès au Clos du FRAC en permanence ouvert au public, WVZ 284 donne une identité nouvelle au site et invite à une promenade à la fois bucolique et fantasmagorique.

Étienne Bossut, Un peu d'incertitude, 2003, Moulage en polyester rouge vermillon © Étienne Bossut
Étienne Bossut, Un peu d’incertitude, 2003, Moulage en polyester rouge vermillon © Étienne Bossut

Une oeuvre dans le jardin du FRAC : Un peu d’incertitude

Perchée à l’angle du bâtiment du FRAC Alsace, comme en équilibre, la sculpture d’Etienne Bossut agit comme un signal. Un peu d’incertitude émane de l’instabilité de cette pièce, mais également de l’ambiguïté de tout son travail. Car Etienne Bossut joue avec nos repères grâce à la technique du moulage : est-ce la réalité ou une image de celle-ci qui nous est proposée ?

Etienne Bossut pratique le moulage d’objets industriels et du quotidien, en plastique coloré dans la masse. Au fil des années, le plastique est devenu sa marque de fabrique. Ce matériau moderne dont il use afin de réaliser des sculptures somme toute classiques, est fortement lié au développement de la société de consommation.

Par la pratique du moulage, Etienne Bossut court-circuite l’obsolescence de l’objet manufacturé en le figeant dans un moule « à un moment donné » et prolonge son existence en réemployant des moules déjà anciens dans de nouvelles pièces.

Face à ses pièces, nous devons garder à l’esprit que rien n’est vrai. Un peu comme dans le processus de la photographie, nous sommes face à des images, des reproductions qui n’ont que l’apparence du réel. Pourtant, la première motivation qu’il trouve pour ce travail de duplicata, « c’est, dit-il, de réaliser moi-même, à la main dans mon atelier, des objets habituellement crachés par des machines, non par ironie ou par goût du paradoxe, mais pour en quelque sorte « participer à la fête ».

Un peu d’incertitude, 2003. Moulage en polyester (production FRAC Alsace).

Les trésors de la collection du FRAC Alsace

Les dispositifs de médiation du FRAC Alsace

FRAC Alsace, Dispositifs de médiation
FRAC Alsace, Dispositifs de médiation

De même que plusieurs FRAC à l’échelle nationale, le FRAC Alsace est investi auprès des publics scolaires avec la mise en place du dispositif 1h/1oeuvre, à travers lequel une œuvre sort de la collection du FRAC pour être présentée dans une classe.

Une attention particulière est accordée au jeune public au FRAC Alsace : des conférences jeune public ont été développées pour inviter les enfants des deuxième et troisième cycles (CE1-CM2) à s’initier à l’histoire de l’art et aux notions clés de l’art contemporain, telles que l’abstraction, l’espace et le temps.

Le FRAC Alsace a également mis en place un apprentissage ludique et interactif de l’art contemporain pour les enfants de CP à travers le Kamishibaï, un théâtre ambulant qui permet aux mediateur.ices d’aborder le traitement de la couleur, des matériaux et des formes par les artistes contemporains.

 

Le mot de la directrice du FRAC Alsace

Felizitas Diering, Directrice du FRAC Alsace © Crédits photo : Pierre Rich
Felizitas Diering, Directrice du FRAC Alsace © Crédits photo : Pierre Rich

Felizitas Diering, Directrice du FRAC Alsace

« Inspirée par le lieu et la collection, j’ai développé un projet ouvert qui interroge la relation de l’humain à son environnement, l’intérieur et l’extérieur. La notion de l’écosystème était centrale pour le projet « Natures » qui ne veut pas questionner seulement les œuvres, mais aussi les artistes et l’écosystème complexe de l’art ainsi que la collection en tant qu’être vivant et entité. Tel un jardin, une collection d’œuvres d’art exige entretien et attention. Elle est un écosystème fragile, un lieu à protéger, créé dans un but précis. Mais c’est aussi un lieu dans lequel la nouveauté trouve sa place, des œuvres connues sont mises en relation, des travaux récents s’ajoutent, ou bien des œuvres plus anciennes sont redécouvertes et explorées.

Qu’en est-il de la biodiversité, des interdépendances, des symbioses, de la croissance, de l’entretien, de la conservation et de la présentation ? Et comment s’imbriquent biodiversité artistique globale et écosystème artistique local et régional ?

Au fil des années nous nous sommes approchés de plus en plus de la présentation d’œuvres d’art vivantes et nous avons étendu la notion de vivant à la programmation culturelle : troc des plantes, marché aux puces, ateliers de cuisine, jardinage, randonnées, etc.

Ce projet a été créé en lien avec le territoire et l’environnement du FRAC Alsace, situé dans une petite ville de 20 000 habitants en Centre Alsace, entouré d’une forte scène artistique transfrontalière entre Bâle, Freiburg et Strasbourg. Une attention particulière a été donnée à l’éducation et aux jeunes publics. L’approche écoresponsable fait partie intégrante du projet et met en œuvre le slogan : Think global, act local. »

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