21 juin 2023

Tour de France des Frac : Les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse

© les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, 2019 ; photographe : Boris Conte
© les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, 2019 ; photographe : Boris Conte

Institution inédite née de la fusion du Musée d’art moderne et contemporain de la Ville de Toulouse, et du Fonds régional d’art contemporain, les Abattoirs réunissent sur site des collections permanentes, une bibliothèque, une galerie des publics, des ateliers, un auditorium, une librairie et un restaurant, et diffusent en Occitanie les collections de l’établissement et des productions d’artistes, en lien direct avec les acteurs du territoire.

À la fois Musée de France et Fonds Régional d’Art Contemporain au rayonnement national et international, les Abattoirs développent une programmation d’expositions à partir de collections d’art moderne et contemporain sur son site toulousain, et hors-les-murs en partenariat avec les acteurs du territoire régional. Avec cet ambitieux programme d’expositions, la présence d’artistes majeurs et émergents dans sa programmation, et la diversité de ses actions envers tous les publics, les Abattoirs sont plus que jamais un acteur de la vie culturelle, artistique, économique et sociale de la Ville de Toulouse et de la Région Occitanie, tout en s’affirmant sur la scène nationale et internationale avec des partenariats forts.

Des montagnes et des artistes

Parcours d’art contemporain le long du GR10 de Hendaye à Collioure

Parcours d’art contemporain le long du GR10 de Hendaye à Collioure © Les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse. Photo : Gaspard François
Parcours d’art contemporain le long du GR10 de Hendaye à Collioure © Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse. Photo : Gaspard François

Un rendez-vous exceptionnel pour les 40 ans des Fonds régionaux d’art contemporain (Frac)

Une manifestation interrégionale à l’initiative du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA et des Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, avec la participation du Frac Occitanie Montpellier.

En 2023, les Frac fêtent leur 40e anniversaire partout en France, à travers une programmation riche conçue à partir de leurs collections nomades, exposées partout où l’occasion se présente de s’offrir à de nouveaux publics : lieux patrimoniaux, musées, lieux associatifs, bibliothèques, etc. Pour célébrer ce bel âge, le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA et les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, avec la participation du Frac Occitanie Montpellier, initient un projet conjoint, en imaginant une manifestation culturelle inédite, humainement riche et géographiquement intrépide. Celle-ci inscrit une présence d’œuvres et d’artistes le long du GR10 qui traverse les Pyrénées, d’ouest en est, de Hendaye à Collioure, en reliant une dizaine de villes étapes à travers autant de projets d’expositions.

Le GR 10, le fil conducteur

D’une longueur de plus de 900 km, le GR10 est le fil conducteur de ce parcours, ponctué par des villes, villages et refuges, reliant deux mers (l’Océan Atlantique et la Méditerranée) et deux pays (la France et l’Espagne). Il alterne pistes forestières, sentiers de montagne, rivières, lacs, cols, crêtes et massifs. Le GR10 constitue un trait d’union entre des terres peu fréquentées, accidentées voire difficiles d’accès, et des centres urbains ou ruraux.

Afin d’inciter les randonneurs à se prêter au jeu d’un parcours d’art contemporain qui guiderait leurs pas, parallèlement à leur expérience sportive, sans oublier l’intérêt des populations locales ou touristiques pour l’art de notre époque, les projets d’expositions réunissent des œuvres faisant écho à des sujets qui abordent la majestueuse chaîne montagneuse que sont les Pyrénées.

Les lieux étapes

Hendaye, Nekatonea (64) CPIE littoral basque ; St Jean-pied-de-port (64) Hall de la mairie, Galerie municipale, et Prison des Évêques ; Lourdes (65) Château fort – Musée Pyrénéen; Esquieze-Sère (65) Le Hang-Art ; Aulon (65) Maison de la nature et réserve naturelle ; Seix (09) Le Château ; Donezan (09) Salle d’exposition de Mijanès ; Sainte Léocadie (66) Musée de Cerdagne ; Collioure (66) Musée d’art moderne.

Amélie Bertrand, Magnets Mania, 2022, courtesy de l'artiste © les Abattoirs - William Gourdin Terrains jeux, Musée Cerdagne, Sainte-Léocadie (66)
Amélie Bertrand, Magnets Mania, 2022, courtesy de l’artiste © les Abattoirs – William Gourdin Terrains jeux, Musée Cerdagne, Sainte-Léocadie (66)

Terrains de jeux

Du 1er mai au 8 octobre 2023
Musée de Cerdagne, Sainte-Léocadie

Artistes : Amélie Bertrand, Delphine Dénéréaz, Charles Lopez, Mazzacio & Drowilal, Présence Panchounette, Taroop & Glabel et livres d’artistes. Collection Frac Occitanie Montpellier et prêts d’artistes

Alors que le sport avait quasiment disparu des radars artistiques depuis l’antiquité, c’est à la toute fin du XIXe siècle que l’Art s’y intéresse à nouveau. C’est alors la célébration du corps en mouvement, l’ode à l’effort physique et l’avènement du plaisir nouveau apporté par les activités en plein air qui est représenté.

Les avant-gardistes du XXe siècle vont poursuivre dans cette voie tracée par les Impressionnistes en s’intéressant quant à eux au sport par le prisme du mouvement et de la vitesse caractéristiques de cette époque. Au cours des années 1980 et encore plus dans les années 1990, le sport s’est de nouveau imposé de manière éloquente dans l’Art. Résultat d’une double tendance encore actuelle où le sport est sorti des stades débordants, dans tous les domaines de notre vie quotidienne et, où l’Art s’est à nouveau tourné sur ce qu’il l’entourait.

La représentation contemporaine du sport dans l’Art ne répond plus à l’image du corps en action comme auparavant mais privilégie un travail basé sur les objets liés à sa pratique. C’est ainsi que les ballons, les balles, les maillots, les drapeaux ou les trophées sont détournés pour constituer la matière même de certaines œuvres. Reflet à bien des égards de notre société, de ses dérives et ses tourments, cette exposition au travers du prisme du sport permet aux artistes d’appréhender le monde tel qu’il va, ou dysfonctionne. Ils nous exposent ainsi ces nouveaux terrains de jeux.

Front de mer - Récits contemporains, Musée d'art moderne de Collioure © Emmanuelle Hamon
Front de mer – Récits contemporains, Musée d’art moderne de Collioure © Emmanuelle Hamon

Front de mer – Récits contemporains

Du 3 juin au 8 octobre 2023
Musée d’art moderne de Collioure

Artistes : Babi Badalov, Acaymo S. Cuesta, Emma Dusong, Nicène Kossentini, Nissrine Seffar

Avec des œuvres des collections des Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse et du Frac Occitanie Montpellier

En 1940, de nombreux artistes accostent sur les rivages de la Côte Vermeille et mêlent sur ses chemins leurs destinées. Espace frontalier, zone libre puis occupée, porte ouverte vers un possible départ ou lieu clos de l’enfermement, cet endroit devient aussi un territoire de lutte. C’est le propos que développe l’exposition dans sa partie moderne avec entre autres Victor Brauner, Rolande Déchorrain, Raoul Dufy, Gerardo Lizarraga, Aristide Maillol, Felix Nussbaum, etc. La partie contemporaine y répond avec la même force et intensité. Les artistes ont en commun la relation à l’exil, au récit et sa mise en scène : ils et elles inscrivent leur art dans toutes les traversées du monde.

Sandra Lorenzi, Seuils ignès, 3x triple pierres feuillées, 2017, œuvre en 3 dimensions Roches volcaniques, bronze, papier Canson, mine de plomb, crayon polychrome, fusain, cendres, acier, aimants, fils de cuivre 230 x 408 x 71 cm © Sandra Lorenzi ; Crédit photographique : visuel fourni par l'artiste
Sandra Lorenzi, Seuils ignès, 3x triple pierres feuillées, 2017, œuvre en 3 dimensions Roches volcaniques, bronze, papier Canson, mine de plomb, crayon polychrome, fusain, cendres, acier, aimants, fils de cuivre 230 x 408 x 71 cm © Sandra Lorenzi ; Crédit photographique : visuel fourni par l’artiste

Voyage dans la roche

Du 17 juin au 1er octobre
Le HANG-ART, Esquieze-Sère

Exposition des collections les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, Frac Occitanie Montpellier et collections d’artistes, en partenariat avec l’association de géologie d’Esquièze-Sère, GéolVal

Œuvres de Amélie Bertrand, Bernard Cazaux, Daniel Dezeuze, Joan Fontcuberta, Isabelle Giovacchini, John Isaacs, Philippe Lamy, Sandra Lorenzi, Pierre Mercier, Fleur Noguera, Florence Paradeis, Lucien Pelen, Marianne Plo, Julien Pastor, Nathalie Wetzel

L’exposition propose une expérience géologique et poétique au cœur même du Pays Toy, où la montagne se dresse majestueuse tout alentour. Voyage dans la roche raconte l’histoire d’une fascination des artistes pour la force, la profondeur et le mouvement de la roche. Source d’inspiration et de transformation, la matière de la montagne est observée, magnifiée et révélée de façon singulière dans les œuvres. Les artistes évoquent l’irrésistible désir de contact ou d’ascension de la roche.

Angela Bulloch, Möbius night, sky model - Mark II, 2003, collection les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, sculpture, 45 x 110 x 53 cm © Angela Bulloch ; photo Bernard Delorme
Angela Bulloch, Möbius night, sky model – Mark II, 2003, collection les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse, sculpture, 45 x 110 x 53 cm © Angela Bulloch ; photo Bernard Delorme

Le champ des étoiles

Du 6 juillet au 15 octobre
Maison du Pére Perrault, Aulon

Artistes : Geneviève Asse, Angela Bulloch, Ferran Garcia Sevilla, Victoria Klotz

Artiste invité : Konstantinos Kyriakopoulos

Né à Athènes en 1994, Konstantinos Kyriakopoulos, est diplômé des Beaux-Arts de Cergy (2018) et des Beaux-Arts de Paris (2021). Sa pratique se développe autour d’un dispositif de prédilection qu’il décline en fonction des contextes et propos : le lit. Complétant cette production, une exposition des œuvres de la collection des Abattoirs au sein du village se développera sur deux sites du village (la Maison du Pére Perrault, Église d’Aulon et granges de Lurgue) qui évoquera notre rapport au ciel et à l’imaginaire qu’il suscite chez les artistes.

Les temps forts de 2023 aux Abattoirs

Liliana Porter, Tejedora, 2017, tissu, figurine, ficelle sur socle en bois blanc © Liliana Porter © photo Studio Liliana Porter
Liliana Porter, Tejedora, 2017, tissu, figurine, ficelle sur socle en bois blanc © Liliana Porter © photo Studio Liliana Porter

Exposition Liliana Porter, Le jeu de la réalité

Du 7 avril au 27 août 2023
Commissariat : Annabelle Ténèze et Lauriane Gricourt

Les Abattoirs présentent la première rétrospective en France de l’artiste Liliana Porter (née en Argentine en 1941, résidant à New-York depuis 1964). À travers une centaine d’œuvres, l’exposition est conçue comme une traversée de son art. Mêlant œuvres historiques et travaux récents, elle met en évidence une nouvelle généalogie d’artistes femmes qui ont redéfini les limites de l’art conceptuel et ont transformé la poésie de l’installation.

Liliana Porter explore différents médiums, gravure, peinture, sculpture, photographie, vidéo dans lesquels s’inscrit une recherche au long cours sur la perception de la réalité et les notions de temps et d’espace.

Sa pratique de la gravure, qu’elle contribue à renouveler dès les années 1960 au sein du New York Graphic Workshop, co-fondé avec Luis Camnitzer et José Guillermo Castillo en 1964, est au cœur de son travail. Cette technique redécouverte par les artistes du Pop Art et plébiscité en Amérique latine et du sud pour sa dimension politique, lui permet de porter un regard critique sur la notion d’auteur et de travail collectif, et d’offrir de nouvelles formes de narration.

À partir des années 1970 elle se met à la photographie et intègre des images de son propre corps à des dessins notamment muraux, en écho aux préoccupations des artistes féministes de cette époque.

La première partie de l’exposition retrace ce parcours tout en proposant une relecture du contexte historique, artistique et social de cette période, à l’aune de l’engagement de Liliana Porter et de la communauté d’artistes dans laquelle elle évolue.

La seconde partie de l’exposition présente ses installations, dont deux produites spécialement pour les Abattoirs. Présentes dans son art depuis une vingtaine d’années, ces saynètes sont réalisées à partir de figurines populaires et d’objets du folklore contemporain glanés dans les marchés aux puces et au cours de ses voyages, qui se déclinent aussi en peintures et en vidéos.

Poursuivant son exploration poétique du réel, Liliana Porter bouscule les codes de la représentation et remet sans cesse en question les processus de création et le pouvoir surréaliste de l’image.

Tabita Rezaire, Deep Down Tidal, 2017, installation vidéo, Collection les Abattoirs © Droits réservés. Courtesy the artist and Goodman Gallery, Johannesburg
Tabita Rezaire, Deep Down Tidal, 2017, installation vidéo, Collection les Abattoirs © Droits réservés. Courtesy the artist and Goodman Gallery, Johannesburg

Exposition Tabita Rezaire, Fusion élémen.terre

Du 7 avril au 27 août 2023
Commissariat : Annabelle Ténèze et Lauriane Gricourt

Pour sa première exposition monographique en France, l’artiste Tabita Rezaire (née en 1989, vit et travaille en Guyane, France) présente un ensemble d’œuvres à la croisée des nouvelles technologies et des rituels ancestraux.

À la fois artiste, agricultrice, professeure de yoga, doula (personne accompagnant les femmes enceintes), Tabita Rezaire propose de faire l’intercesseur entre nous et d’autres voies d’accès au monde. À travers ses installations vidéo, elle réinvente les technologies contemporaines à l’aune des sciences ancestrales pour repenser notre relation au cosmos, en réinvestissant la mémoire corporelle, séculaire comme digitale.

À l’heure du post-Internet elle imagine de nouvelles technologies du lien en invoquant les éléments naturels que sont l’eau, l’air et la terre nourricière, ainsi que les arts de la guérison. Dans ses œuvres, elle apparaît comme une incarnation digitale d’un être cosmique jouant des codes d’Internet et combinant des réalités numérique, corporelle, scientifique et spirituelle à des savoirs traditionnels dans un contexte postcolonial. Parmi ses projets récents, elle a créé Amabaka dans la forêt amazonienne en Guyane, conçu comme un espace pluriel où les énergies de la terre (à travers la culture du cacao), du corps (avec les doula et le yoga) et du ciel (observatoire astronomique) fusionnent et donnent naissance à de nouveaux scénarios d’être-au-monde. L’exposition est ainsi pensée comme un voyage multidimensionnel où chaque installation devient un portail par lequel chacun et chacune est invité à restaurer une connexion à l’Univers.

L’exposition Fusion élémen.terre présente le travail entamé par l’artiste Tabita Rezaire il y a plusieurs années à travers la présentation de trois installations immersives réalisées entre 2017 et 2022. Pensée entre passé et futur, mythes ancestraux et technologies contemporaines, chaque installation est un portail où convergent les mondes du cyberespace, du vivant et des ancêtres, autant de bases de données et de voies d’accès à la connaissance. Chacune est aussi une réflexion sur la coexistence entre la présence humaine et les éléments naturels, grâce à leur exploration successive des pierres, des plantes et de l’eau.

Tabita Rezaire a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger, notamment à la Serpentine, Londres (2022); la Hayward Gallery, Londres (2022); la Biennale de Sydney (2022) ou celle de Busan (2022); à la Biennale de Shanghai (2021); au Palais de Tokyo, Paris (2022) ou au Museum of Modern Art, New York (2018).

Les trésors de la collection des Abattoirs

DANSE AU MUSÉE ou « Comment regarde-t-on ? »

DANSE AU MUSÉE © Les Abattoirs
DANSE AU MUSÉE © Les Abattoirs

Jeudi 29 juin 2023 à 18h30

Les Abattoirs – Auditorium

Lors de cette soirée, vous êtes invités à découvrir la  vidéo-danse créée lors de la semaine de RÉSI-DANSE AUX ABATTOIRS du 18 au 25 juin avec des participants/adhérents du GEM (groupe d’entraide mutuelle pour des personnes en difficultés psychiques) dans les salles de  l’exposition « Liliana Porter, le jeu de la réalité. Des années 1960 à aujourd’hui ».

Ce travail en immersion au cœur d’un musée de participants-danseurs singuliers, en dialogue avec son architecture et les œuvres de Liliana Porter permet de poser simplement la question : comment regarde-t-on ? Que voit le corps pour qu’il entre en mouvement, danse et dialogue avec une œuvre ?

Anne Pellus, maîtresse de conférence en danse à l’université de Toulouse / laboratoire LLA CREATIS et Mathilde Aubry  accompagneront cette soirée pour échanger sur cette thématique : comment regarde-t-on, dans un contexte muséal et d’exposition ?

Le projet Danse au Musée est conçu et produit par Elsa Decaudin/PULX et est soutenu par la Drac, la Région Occitanie et les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse en collaboration avec le GEM Microsillons.

DANSE AU MUSÉE est un projet porté par Elsa Decaudin et la structure PulX depuis 2014, il se déploie sur le territoire de l’Occitanie avec des participants singuliers, majoritairement avec des adultes issues de Groupe d’Entraide Mutuelle (pour des personnes ayant des difficultés psychiques ou neurologiques), des APF (association des paralysées de France), des CEMA (handicap mental)  et aussi avec des enfants de dispositif ULIS ou de classe primaire, avec ces participants-danseurs en général issue de quartiers Politique de la ville. En 2023 le projet s’est déployé au musée d’art moderne de Céret, aux musées MO.CO et Fabre de Montpellier, au musée des beaux-arts de Nîmes, au palais-musée des archevêques de Narbonne, au musée Soulages de Rodez et aux Abattoirs.

Le parcours d’art en extérieur

Parcours d'art en extérieur © Les Abattoirs
Parcours d’art en extérieur © Les Abattoirs

Les cours des Abattoirs et le jardin Raymond VI qui les jouxte, accueillent un ensemble remarquable de 19 œuvres, prolongement des salles du musée consacrées tant à l’art moderne que contemporain. Dès le parvis, le visiteur est accueilli par le monumental bas-relief « Les Femmes au perroquet » de Fernand Léger dont l’ensemble important de mosaïques et de sculptures jalonnent les cours du musée. Le parc de sculptures s’est progressivement enrichi depuis 2000 d’œuvres de Franck Scurti et de Franz West, intégrant aussi le jardin qui mène au belvédère dominant la Garonne.

Télécharger le parcours d’oeuvres autour des Abattoirs

Une sélection des dernières acquisitions des Abattoirs

Appel à résidence : Solidarité Ukraine 2023

Nata Levitasova, December, 2022, série Home, aquarelle et stylo bille sur papier, 75 x 105 cm © Nata Levitasova
Nata Levitasova, December, 2022, série Home, aquarelle et stylo bille sur papier, 75 x 105 cm © Nata Levitasova

Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse et DRAWinternational, déjà partenaires dans le commissariat d’expositions d’œuvres issues des collections des Abattoirs, s’associent en 2023, pour la deuxième année consécutive, pour accueillir en résidence un artiste principalement originaire d’Ukraine ou dissident russe afin d’affirmer leur solidarité avec les artistes souffrant de cette guerre.

En 2022, l’artiste ukrainienne Nata Levitasova avait été accueillie en résidence à Caylus (82) et avait ensuite exposé les œuvres réalisées durant son séjour à la Galerie des publics en janvier 2023.

Le centre DRAWinternational est un lieu de recherche, d’expérimentation et de production du dessin sous toutes ses formes qui se veut avant tout un lieu de développement des différents processus du dessin contemporain, de partage et d’échange entre l’artiste et le public. Depuis 15 ans, il accueille des artistes internationaux qui, pendant plusieurs semaines, prennent possession des ateliers pour réfléchir, expérimenter et créer des œuvres. L’atelier propose des installations complémentaires comme un espace pour des grands formats, un atelier technique, une presse à graver, un four à chargement par le haut et une assistance technique. L’accompagnement de DRAWintenational est à la fois pratique et théorique et au cœur des réflexions contemporaines.

Les Abattoirs et DRAWinternational sont partenaires depuis 2018. Depuis 2019, l’association, tout en poursuivant son travail d’accueil en résidence, a ouvert deux galeries d’exposition dans le village et les propriétaires du château de Caylus mettent à disposition une partie de leurs espaces durant la période estivale. C’est ainsi qu’en 2019, dans le cadre du programme « Je suis né étranger », il a été présenté à Caylus dans trois espaces l’exposition « Odyssées » avec les artistes :  Lawrence Abu Hamdan, Babi Badalov, Jean Bazaine, Julien Creuzet, Ninar Esber, Jean-Paul Héraud, Bouchra Khalili et Nil Yalter. En 2022, John Mc Norton, directeur de DRAWinternational a imaginé l’exposition « Awaken » avec les artistes des collections des Abattoirs : Gilles Barbier, Walter Barrientos, Democracia, Bernard Dufour, Safaa Erruas, Daniel Gerhardt, Mehdi-Georges Lahlou, Myriam Mechita, Clément Thomas, Gisèle Vienne et Jérôme Zonder.

Open Call DRAWinternational – les Abattoirs 2023

Portrait d'équipe des Abattoirs © Franck Alix
Portrait d’équipe des Abattoirs © Franck Alix
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