Depuis les années 1990, Laurent Goldring interroge la représentation à partir de celle du corps. Il s’emploie à révéler la façon dont l’image (photographie, film ou vidéo) détermine la perception que nous en avons. Dans ses boucles vidéo et dans ses photographies, il donne à voir des corps méconnus ou refoulés, des corps tels que nous ne les voyons jamais, sinon dans les peintures d’un Bacon ou d’un Picasso. Mais des corps sans doute plus « vrais », plus « ressemblants » que bien des représentations codées du monde de l’art. Ainsi « la question posée par Goldring est double : elle s’adresse à la fois au corps, comme construction anatomique et culturelle illusoire, et également à l’image »1 et à son pouvoir de prescription sur les corps.
1. Laurence Louppe, « Danse-photographie : pour une théorie des usages », Art Press n° 281, juillet-août 2002.
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