Outil de création et de recherche pour l’art actuel, l’IAC développe, in situ (1200 m²), une activité d’expositions et de rencontres combinée à la constitution d’une collection d’œuvres (1900 œuvres) au rayonnement international. Dans un espace à chaque fois renouvelé, l’IAC produit trois périodes d’expositions annuelles. L’exposition personnelle, exercice au plus proche de l’artiste et de la création, s’impose à l’IAC comme un principe matriciel : Jef Geys (2007), Michel François, Matt Mullican (2010), Joachim Koester (2011), Manfred Pernice (2013), Guillaume Leblon (2014), Jason Dodge (2016), Ann Veronica Janssens, Maria Loboda (2017), Katinka Bock (2018), Daniel Steegmann Mangrané (2019)…
Dans le prolongement de ses activités in situ, l’IAC développe de nombreux projets ex situ tant au niveau international et national que sur l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, d’une part avec la diffusion de sa collection, d’autre part avec la promotion de la jeune création (dispositifs Jeune création internationale / Biennale de Lyon et Galeries Nomades).
L’IAC mène également des activités de recherche à travers le Laboratoire espace cerveau, initié en 2009 par Nathalie Ergino et l’artiste Ann Veronica Janssens. Au regard des récentes avancées scientifiques (neurosciences, astrophysique, anthropologie, biologie, géologie, etc.), ainsi que des pratiques réévaluées de l’hypnose, du chamanisme, de l’animisme, le Laboratoire espace cerveau propose de rassembler chercheurs et artistes, avec l’intuition comme moteur, les imaginaires partagés comme fondement et l’échange collectif comme mode opératoire.
POUR LE PRINTEMPS 2024, L’IAC PRÉSENTE UNE EXPOSITION D’ACQUISITIONS RÉCENTES DE SA COLLECTION EN LIEN AVEC LES RECHERCHES DU LABORATOIRE ESPACE CERVEAU.
Depuis 2016, à l’heure de l’Anthropocène et dans le cadre du cycle Comment habiter des mondes cosmomorphes, le Laboratoire espace cerveau étend son champ d’exploration aux liens organiques qui unissent l’humain au cosmos pour réévaluer sa place au sein du vivant et apprendre à recomposer un monde commun, humain et non humain. De la biologie à la géologie en passant par l’anthropologie, de nombreuses recherches révèlent la porosité et l’interdépendance des êtres et des milieux. Peu à peu, nos conceptions se transforment : les principes dualistes d’une approche occidentale laissent place à un autre « avenir » s’ouvrant vers une vision non plus anthropocentrique mais « cosmomorphe » du monde. Tout au long des recherches du Laboratoire, plus que le changement de notre vision du monde, c’est la nécessité de transformer profondément nos modes d’être qui est apparue. Comment la crise planétaire que nous traversons nous impose-t-elle une métamorphose de nos manières d’être au monde et comment nous enjoint-elle à l’action ? Aussi, comment apprendre à nous transformer, soi-même et ensemble ?
L’exposition Pratiques cosmomorphes - (Ré)générer le vivant, considère les multiplicités de pratiques artistiques ici rassemblées comme des modes potentiels de cette nécessaire transformation, la création - le sensible et les imaginaires comme outils de renouvellement de nos visions du monde afin de pouvoir (ré)générer le vivant.
INSTITUT D'ART CONTEMPORAIN
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