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Simon Quéheillard

Simon Quéheillard obtient un DNSEP en 2001 à L‘École des Beaux-arts de Bordeaux. En 2006, a lieu sa première exposition personnelle « L’image dans le papier » à la galerie Frédéric Giroux, à Paris. En 2014, son film « Maître-vent » est sélectionné au Festival Images de Toronto, et reçoit le Prix du public au Chicago Underground Film Festival. En 2015, son oeuvre « Pour Olivier Moana Paul » entre dans les collections du FNAC. Son travail s’articule autour de différentes pratiques : vidéo, photographie, objets, écriture, dans un rapport à la performance et au cinéma burlesque. Un détail insignifiant ou un lieu précis lui permettent chaque fois de développer une dramaturgie. L’artiste est un « opérateur de catastrophes ». Il déclenche des mécanismes sur lesquels il n’a plus de prise.

Une embuscade en suspens, 2021 Vidéo couleur, muet Durée : 16’40’’ Production La Fôret d’Art Contemporain Don des Amis du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
Une embuscade en suspens, 2021 Vidéo couleur, muet Durée : 16’40’’ Production La Fôret d’Art Contemporain Don des Amis du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
2022
Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

Une embuscade en suspens, 2021,
Vidéo couleur, muet, Durée : 16’40’’,
Production La Fôret d’Art Contemporain,
Don des Amis du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA ;

Une embuscade en suspens, commandité et produit par La forêt d’art contemporain en 2021, montre un homme (l’artiste), seul, au coeur du massif forestier des Landes de Gascogne, accompagné de différents objets, le plus souvent attachés par des cordes (chaises, tables, carcasse de frigo, pneu de tracteur, barque).
Au sujet d’Une embuscade en suspens, Simon Quéheillard parle d’un « art de la catastrophe » qui se traduit par l’expérience de choc que va ressentir le spectateur. Mélancolique également, le film fait écho aux tempêtes de 1999 et 2009 ayant fait des dégâts considérables dans la forêt des Landes.

Une embuscade en suspens, commandité et produit par La forêt d’art contemporain en 2021, montre un homme (l’artiste), seul, au coeur du massif forestier des Landes de Gascogne, accompagné de différents objets, le plus souvent attachés par des cordes (chaises, tables, carcasse de frigo, pneu de tracteur, barque). Ces objets, qui ont le statut de personnages, voire de marionnettes, entrent dans une suite d’évitements ou d’accidents brutaux engendrés par des chutes d’arbres abattus à la tronçonneuse. Cette dernière, hors-champ, produit un bruit rappelant le geste du bûcheron. Lorsqu’elle s’arrête, se met en place un court moment, silencieux et hors de contrôle, précédant la chute des pins. L’artiste puise son inspiration dans le cinéma burlesque américain en faisant reposer l’efficacité humoristique sur un processus de répétition associé à la violence visuelle de ces arbres qui s’écrasent au sol fonctionnant comme des dénouements scénaristiques. « Ça passe ou ça casse » pourrait-on dire au sujet des différentes scénettes qui composent cette oeuvre. Au sujet d’Une embuscade en suspens, Simon Quéheillard parle d’un « art de la catastrophe » qui se traduit par l’expérience de choc que va ressentir le spectateur. Mélancolique également, le film fait écho aux tempêtes de 1999 et 2009 ayant fait des dégâts considérables dans la forêt des Landes. Les objets ordinaires détournés de leur fonction initiale, interviennent comme une allégorie du rapport conflictuel que l’humanité entretient avec la nature. L’homme qui échappe de justesse à une série de catastrophes, est en réalité celui qui en est à l’origine.

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