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Léuli Eshraghi

Léuli Eshrāghi est un•e artiste, commissaire et chercheur•e d’ascendance samoane, persane et cantonaise. Son identité pluri-culturelle est le moteur d’une démarche à travers laquelle iel cherche à réveiller les mémoires des communautés autochtones et diasporiques. Iel s’intéresse aux langues et aux rituels indigènes, à leurs traductions, à leur créolisation mais aussi à leur disparition. À l’intersection de multiples courants de pensée, notamment queers et décoloniaux, il s’agit pour l’artiste de déjouer l’Histoire officielle et de déconstruire les normes persistantes issues des colonisations ou produites par le tourisme global. Iel réinvestit ainsi des récits et des formes de savoirs discrédités ou marginalisés. Par la performance, la vidéo, l’installation ou l’écrit, Léuli Eshrāghi expose la fluidité des identités et des genres des personnes racisées et/ou non binaires dont iel fait partie – nommées dans la culture samoane les fa’afafine/fa’atama. Iel fait entendre la diversité de leurs voix et révèle la sensualité de leurs corps.

Léuli Eshraghi, "SOGI MAI", 2016
Léuli Eshraghi, "SOGI MAI", 2016
2022
Collection Frac des Pays de la Loire

Dans sa performance vidéo "SOGI MAI", l’artiste réactive la pratique du sogi (so-ngi) par laquelle deux êtres se saluent à travers le partage sacré de leurs souffles.

Né·e en 1986, l'artiste Léuli Eshrāghi possède des racines samoanes, persanes et cantonaises, qui sont le moteur d’une démarche à travers laquelle iel cherche à réveiller les mémoires des communautés autochtones et de la diaspora.

Dans sa performance vidéo "SOGI MAI", l’artiste réactive la pratique du sogi (so-ngi) par laquelle deux êtres se saluent à travers le partage sacré de leurs souffles. Ce geste met en lumière les dynamiques interculturelles en réunissant des individus d'origines ethniques différentes. Il crée un espace intime, une zone de contact éphémère pour ces communautés dispersées, qui été autrefois réunies.

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