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Hadjab Dhewadi

Dhewadi Hadjab Posture du corps IV, 2019. Collection Frac Franche-Comté. Photo : Blaise Adilon
Dhewadi Hadjab Posture du corps IV, 2019. Collection Frac Franche-Comté. Photo : Blaise Adilon
2021
Collection Frac Franche-Comté

Dhewadi Hadjab, Posture du corps IV, 2019

Né en Algérie, [Dhewadi Hadjab] sort diplômé des Beaux-Arts d’Alger en 2016 puis, en 2017, entre à l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges. Deux formations où il apprend la pratique et la théorie de la peinture. Mair arrivé aux Beaux-Arts de Paris, en 2019, c’est « autre chose », explique-t-il : il y a l’histoire de l’école, son prestige, son emplacement, le réseau et les évènements organisés. C’est grâce à tout cela que Dhewadi Hadjab commence à multiplier « les rencontres professionnelles » et à « montrer » de façon significative son travail.
Ce travail, dès le début, est tourné vers la représentation du corps. Un corps qui va progressivement se mettre à bouger, étrangement mis en scène. Il y a dans le mouvement de ces corps, contorsionnés dans des postures inconfortables et isolés dans des intérieurs, l’apport de la danse (…), de la chorégraphie, du théâtre, du cinéma, mais aussi, bien sûr, de la peinture. Les influences de Dhewadi Hadjab : tant Bacon et Michaël Borremans que Pina Bausch ou Lars von Trier. Si Dhewadi Hadjab utilise des photographies de modèles et le photomontage pour construire la base de ses mises en scène, le travail de peinture à l’huile n’en demeure pas moins primordial : « si vous comparez l’oeuvre finie au photomontage, vous mesurez à quel point c’est différent ! » souligne l’artiste. La couleur, la lumière, le jeu entre fond et figure se modifient en fonction des besoins du tableau. Ce qui fait la singularité de cette peinture, c’est sans doute avant tout l’étrangeté de ces intérieurs imaginaires, fictifs. Ils ne sont peuplés que de quelques objets. Un canapé, un tapis, un escalier, une fenêtre, une embrasure de porte, un mur aux papiers peints déchirés. Il y a ainsi dans ces lieux quelque chose d’indéfinissable, d’anonyme, d’intemporel, ce qui leur donne une certaine charge poétique. Et l’ambiguïté des postures, figées dans des mouvements peu naturels, participe de cette fiction étrange. En émane une sensation d’enfermement et de solitude. »
Source : Amélie Adamo, Dhewadi Hadjab, L’OEIL, n°747 – octobre 2021
Huile sur toile

135 x 190 x 2 cm

Poids : 5 kg

Dhewadi Hadjab Dream Dancing I, 2020. Collection Frac Franche-Comté. Photo : Blaise Adilon
Dhewadi Hadjab Dream Dancing I, 2020. Collection Frac Franche-Comté. Photo : Blaise Adilon
2021
Collection Frac Franche-Comté

Dhewadi Hadjab, Dream Dancing I, 2020

« Né en Algérie, [Dhewadi Hadjab] sort diplômé des Beaux-Arts d’Alger en 2016 puis, en 2017, entre à l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges. Deux formations où il apprend la pratique et la théorie de la peinture. Mair arrivé aux Beaux-Arts de Paris, en 2019, c’est « autre chose », explique-t-il : il y a l’histoire de l’école, son prestige, son emplacement, le réseau et les évènements organisés. C’est grâce à tout cela que Dhewadi Hadjab commence à multiplier « les rencontres professionnelles » et à « montrer » de façon significative son travail.
Ce travail, dès le début, est tourné vers la représentation du corps. Un corps qui va progressivement se mettre à bouger, étrangement mis en scène. Il y a dans le mouvement de ces corps, contorsionnés dans des postures inconfortables et isolés dans des intérieurs, l’apport de la danse (…), de la chorégraphie, du théâtre, du cinéma, mais aussi, bien sûr, de la peinture. Les influences de Dhewadi Hadjab : tant Bacon et Michaël Borremans que Pina Bausch ou Lars von Trier. Si Dhewadi Hadjab utilise des photographies de modèles et le photomontage pour construire la base de ses mises en scène, le travail de peinture à l’huile n’en demeure pas moins primordial : « si vous comparez l’oeuvre finie au photomontage, vous mesurez à quel point c’est différent ! » souligne l’artiste. La couleur, la lumière, le jeu entre fond et figure se modifient en fonction des besoins du tableau. Ce qui fait la singularité de cette peinture, c’est sans doute avant tout l’étrangeté de ces intérieurs imaginaires, fictifs. Ils ne sont peuplés que de quelques objets. Un canapé, un tapis, un escalier, une fenêtre, une embrasure de porte, un mur aux papiers peints déchirés. Il y a ainsi dans ces lieux quelque chose d’indéfinissable, d’anonyme, d’intemporel, ce qui leur donne une certaine charge poétique. Et l’ambiguïté des postures, figées dans des mouvements peu naturels, participe de cette fiction étrange. En émane une sensation d’enfermement et de solitude. »
Source : Amélie Adamo, Dhewadi Hadjab, L’OEIL, n°747 – octobre 2021
Huile sur toile

195 x 130 x 2,5 cm

Poids : 8 kg

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