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Compagnie Labkine

Compagnie Labkine, La Machine, 2020-2021. Collection Frac Franche-Comté. Photo : Blaise Adilon
Compagnie Labkine, La Machine, 2020-2021. Collection Frac Franche-Comté. Photo : Blaise Adilon
2022
Collection Frac Franche-Comté

Compagnie Labkine, La Machine, 2020

Coproductions :
VIADANSE/Direction Fattoumi-Lamoureux CCNBFC à Belfort ; Espace Multimédia Gantner, Belfort
Partenaires : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Roubaix ; Le Gymnase - CDCN, Roubaix ; La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie ; Le Carreau du temple, Paris

Installation
Objet hybride entre la borne de jeu Arcade et LA MACHINE à sous, LA MACHINE est une borne interactive qui génère des mouvements sur le principe de séquences tirées au sort par un joueur.
Par un système d’imitation, ce joueur muni d’un casque audio, reproduit les gestes d’un danseur à l’écran de LA MACHINE et apprend un très court extrait chorégraphique.
LA MACHINE est une machine à danser qui s’adresse au tout public.
Objet créatif et ludique, LA MACHINE permet à tous de découvrir la danse contemporaine et la culture chorégraphique, en traversant de courts extraits d’œuvres de chorégraphes célèbres du XXème et XXIème siècles. Elle renferme 14 extraits d’œuvres chorégraphiques de 14 chorégraphes différents.

LA MACHINE, c’est aussi une exposition interactive (panneaux et magnets) autour de la découverte de la cinétographie Laban.
Le site internet dédié permet de retrouver LA MACHINE à tout moment et de se familiariser avec cet univers chorégraphique: www.lamachine-labkine.com.
Parce que découvrir la danse c’est aussi et surtout la voir, le dispositif LA MACHINE inclut une performance dansée participative chorégraphiée par Valeria Giuga, mise en texte par Anne-James Chaton et en musique par Andy Moor.

Dans ce projet, Valeria Giuga s’est associée à sa collaboratrice Lise Daynac, à la plasticienne Claire Pollet, au poète sonore Anne-James Chaton et aux musicien Andy Moor et Florent Mery.
Dans son travail chorégraphique, Valeria Giuga, en étroite collaboration avec des auteurs, invente son propre procédé de création chorégraphique reliant le mot et le geste. Dans ses pièces, elle met en relation des partitions écrites en cinétographie Laban (système d’écriture du mouvement constitué de signes) avec des textes originaux ou de grands poètes tels que Gertrude Stein ou Kurt Schwitters.
Par des systèmes de correspondance ou de contrainte, Valeria Giuga travaille le concept de mémoire allant du souvenir au “par cœur” jusqu’à la limite de l’oubli.
L’écriture chorégraphique et textuelle parfois en boucles répétitives ou jeux de permutation, se prête parfaitement à ces jeux de réécriture devenant machine à produire du mouvement.
Dans tous ses projets, Valeria Giuga puise la matière chorégraphique première dans des sources partitionnelles de chorégraphes célèbres. LA MACHINE n’échappe pas à cette règle.

Avec LA MACHINE Valeria Giuga propose de faire découvrir une petite partie de l’immense richesse de la création contemporaine en danse en rendant hommage à certaines oeuvres et à leurs chorégraphes. Comme un pied de nez à l’éphémère de cet art et à l’Histoire qui écrit les œuvres qui restent et celles qui ne restent pas, LA MACHINE éveille la curiosité et réactive ce patrimoine.

Les spectateurs traversent une épopée de gestes de 14 œuvres de différents chorégraphes du XXème et du XXIème siècle. Dans chaque œuvre, une suite de six gestes est prélevée à partir des partitions existantes puis simplifiée pour rendre l’enchaînement accessible au joueur.
LA MACHINE renferme des esthétiques multiples depuis une pièce inspirée du "Ballet Triadique" d'Oskar Schlemmer, en passant par la danse allemande de Mary Wigman, la post-modern pour finir avec des contemporains comme Carolyn Carlson. Le joueur met son casque sur les oreilles puis insère son jeton dans LA MACHINE et se laisse guider par la voix (Anne-James Chaton) qui l’accompagne tout au long du jeu.

Après un temps d’échauffement proposé par LA MACHINE, le joueur lance la roulette en actionnant un bouton rouge pour arrêter le choix de l’interprète à l’écran avec lequel il va danser, et la partition qu’il va apprendre.Le joueur est invité à reproduire les gestes du danseur à l’écran en suivant ses mouvements. Il peut ainsi répéter plusieurs fois sa chorégraphie et trouver la logique corporelle et le plaisir d’agencer ces mouvements dans leur intégralité et de plus en plus vite 40bpm, 60bpm 80bpm.

A la fin du jeu, LA MACHINE propose au joueur de tirer au sort une suite de symboles. Le joueur qui tombe sur la suite “gagnante” remporte le Jackpot ! (places de spectacle ou entrées d’exposition du lieu d’accueil...).

En appuyant une dernière fois sur le bouton rouge, le joueur imprime la partition de la danse qu’il vient d’apprendre et un code qui lui permet de retrouver sa danse et des informations à propos du chorégraphe de son extrait sur le site internet de LA MACHINE.
Installation : borne interactive lumineuse de type arcade fonctionnant par l’intermédiaire d’un jeton et d’un bouton poussoir avec vidéo couleur et son et impressions sur papier thermique, 5 panneaux, série de magnets, un tapis PVC

Dimensions de La Machine : H 192 x L 74 x P 77 cm - Poids : 130 kg
Dimensions des panneaux et magnets : 4 panneaux 4 x (H 120 x L 70 cm) ; 1 panneau H 21 x L 29,7 cm ; 112 magnets de dimensions variables
Dimensions du tapis PVC : 2 m x 3m – Poids : 7,7 kg
Durée du jeu pour 1 personne : 6’30’’

Tirage : 1/3 + 1 EA

Listes des extraits chorégraphiques :
« Dream » Brigitte Asselineau
« So Schnell » Dominique Bagouet
« Tam-tam et percussions » Félix Blaska
« Newark » Trisha Brown
« Ice » Carolyn Carlson
« Ballet triadique » Oskar Schlemmer
« Ulysse » Jean-Claude Gallota
« Peu avant » Michel Kelemenis
« Gare ! » Sylvain Prunenec
« Grand Remix » Hervé Robbe
« Les Lecteurs » David Rolland
« She was dancing » Valeria Giuga
« Hop hop » Dirk Sanders
Exercices de cours Mary Wigman

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